Labels basse émission


Sources potentielles de pollution des locaux, divers matériaux de construction peuvent affecter la qualité de l'air intérieur et exercer une influence sur la santé des occupants. Cette problématique, qui attire de plus en plus l'attention, nécessite des méthodes (de mesure) objectives visant à analyser et à classer les matériaux de construction.

Il n'existait jusqu'à présent que peu de réglementations relatives aux émissions des matériaux de construction. Des procédures d'essai européennes sont actuellement élaborées dans le cadre du Comité technique européen CEN TC351. Par conséquent, davantage d'informations détaillées sur les émissions des matériaux de construction seront disponibles dans le futur.

Il faudra encore plusieurs années avant que ces normes ne soient terminées. Toutefois, il existe déjà une série d'initiatives volontaires comme les labels faibles émissions, qui promeuvent déjà maintenant les produits à faibles émissions. Ces labels divergent fortement en ce qui concerne leur structure mais aussi en ce qui concerne les produits qui peuvent recevoir un label, les méthodes d'essai et les exigences posées. Ils ont toutefois en commun le fait de fixer les émissions de matériaux et le fait de poser des exigences.

Citons notamment: le EC1 de l'EMICODE (pour les colles), la classe d'émissions M1 du système finlandais (autres classes : M2 et M3 – uniquement M1 est valorisé ici), le label Greenguard des États Unis, le Indoor climate label danois-norvégien.

Voir également le dossier 'Labels matériaux' de la Région Bruxelloise.

Photos