Durabilité


Durabilité au sens général

Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.
Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de « besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir.

Cette première définition a été instaurée par le Rapport Brundtland, officiellement intitulé Notre avenir à tous (Our Common Future). Le rapport fut rédigé et publié en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l'ONU, dont la présidente était la Norvégienne Gro Harlem Brundtland. Utilisé comme base au Sommet de la Terre de 1992, le rapport utilise pour la première fois l'expression de 'sustainable development ', traduit en français par 'développement durable'.

La deuxième édition francophone du rapport (maison d'édition québécoise Les Éditions du Fleuve en 1988) apporte de nombreuses améliorations au manuscrit et remplace développement durable par développement soutenable, tel que demandé par la Commission. L'éditeur québécois ajoutera en 1989: "Cependant, développement durable semble être mieux accepté que développement soutenable, du moins en Amérique."

Durabilié du bois - classes

Dans l'industrie et la technologie du bois, la notion de durabilité est tout-à-fait spécifique. Les bois peuvent être classés selon leur durabilité, c'est à dire le degré de résistance du duramen aux champignons (sans considérer les attaques d'insectes). Une norme européenne en a défini les 5 classes de durabilité naturelle (ou classes d'emploi), allant de la classe I (très durable-plus de 25 ans) à la classe V (périssable -moins de 5 ans). L'aubier n’est jamais durable et appartient à la classe de durabilité naturelle V. 

Quelques essences indigènes couramment utilisées dans la constructioncl.I - très durable: robinier, afzélia; cl.II - durable: if, thuya, châtaignier, chêne; cl.III - moyennement durable: douglas, mélèze, noyer, méranti; cl.IV - faiblement durable: pin, épicéa, orme, fraké (limba); cl.V - non durable: érable, frêne, hêtre, peuplier, tilleul.

La résistance naturelle contre l’attaque des insectes n’est pas catégorisée. Une espèce de bois est susceptible d'être attaquée par un insecte spécifique ou ne pas l’être. Les principaux insectes attaquant le bois dans le bâtiment sont le capricorne (pour les résineux), le Lyctus (pour  les bois feuillus), la petite vrillette communément appelée « ver à bois ». Un traitement de préservation permet d’éviter l’attaque par des insectes.

Il ne faut pas confondre la classe de durabilité avec la classe de risque, qui est aussi une échelle (européenne) de 1 à 5, mais inversée: le risque le plus élevé est le 5. La durabilité d'une essence est, dans la pratique, souvent augmenté par un traitement spécifique. Le procédé de préservation du bois dépend de sa classe de risque. Par exemple, le bois utilisé en intérieur sec (Cl.1) est traité A.1, le bois en contact avec l’eau salée (Cl.5) exige une préservation A5. 

Pour les applications extérieures, Eurabo offre ainsi une gamme de produits Platowood dont la résistance naturelle du bois est augmentée de 2 classes de durabilité, ceci grâce à un procédé propre appelé la platonisation. Et le bardage Thermo Ayous est monté de 3 classes. Eurabo possède d'ailleurs une station d'immersion A2 pour protection préventive contre champignons et larves d’insectes.